- Oeuvre à la protection du paysage naturel et culturel du parc Jarry
- La CAP Jarry travaille afin de conserver et de développer le caractère vert, public et inclusif du parc. L’intégrité du parc nous tient à cœur.
- Favorise la réalisation des projets de restauration et/ou de mise en valeur du parc en collaboration avec des partenaires publics et privés;
- Encourage l’usage du parc par les citoyens de Montréal et l’installation d’infrastructures dans ce dernier pour le bénéfice des citoyens
- Établit un forum d’information, de discussion et de mobilisation de façon à agir comme plate-forme citoyenne auprès des autorités municipales et être ainsi de toutes les discussions concernant tout développement ou activité.
La corvée printanière. Depuis 2005, la CAP Jarry organise avec ses divers partenaires une corvée printanière le premier samedi du mois de mai. L’hiver est parfois rude et un grand ménage s’impose! Plusieurs bénévoles prennent râteaux et balais pour que le parc Jarry se refasse rapidement une beauté. Une activité citoyenne qui montre notre attachement au parc Jarry.

Nous participons activement à la mise à jour du plan directeur/aménagement du parc Jarry – voir les détails
En campagne électorale. C’est une tradition. Lors d’élections municipales, la CAP Jarry pose des questions aux principaux aspirants à la mairie d’arrondissement afin qu’ils puissent décrire la vision de leur parti quant à l’aménagement du parc Jarry.
Pour connaître les positions des différents partis lors de la campagne 2021, cliquez ici.
En janvier 2021, la CAP Jarry crée La Forêt éphémère. Plus de 250 conifères ont été apportés par les citoyens, donnant une deuxième vie à leurs arbres de Noël. Près de 200 souhaits ont été attachés à une branche par les citoyens et citoyennes. Durant la dizaine de jours du projet, se promener dans la Forêt éphémère pour y lire les souhaits est devenu une activité populaire. La Forêt éphémère est aussi devenue un endroit prisé pour jouer à cache-cache. Plusieurs ont aussi apprécié la bonne odeur de sapinage. Puis, elle était quand même bien jolie cette petite forêt!

La CAP Jarry canalise l’opposition citoyenne au projet de toit rétractable de Tennis Canada en 2018. Il y a une forte opposition à ce que des fonds publics contribuent à une structure, estimée à 70 M$, qui ne servirait qu’au sport professionnel, qui dégraderait le magnifique panorama du parc et viendrait obstruer les vues patrimoniales qu’offre le parc Jarry sur le mont Royal. Ce stade couvert aurait ouvert la porte à la tenue d’événements majeurs et fréquents, incompatibles avec la vocation de notre parc, le cœur et les poumons de notre quartier. Un des points culminants de ces actions a été le dépôt au Conseil de la Ville de Montréal d’une pétition s’opposant au projet de toit rétractable de Tennis Canada, lancée par la CAP Jarry, avec ses 2 389 signatures. Le projet, plombé par la non acceptabilité sociale, a été abandonné lors de la pandémie.
En 2012, à l’initiative de la CAP Jarry, le conseil d’arrondissement a adopté à l’unanimité, une déclaration relative à la protection des vues patrimoniales sur le mont Royal qu’offre le parc Jarry: « toute nouvelle structure ainsi que tout agrandissement de structure existante dans le parc Jarry, incluant l’espace occupé par Tennis Canada, soient complètement interdits si l’érection de cette structure ou de cet agrandissement cause une obstruction complète ou partielle de la vue patrimoniale qu’offre le parc Jarry sur le mont Royal.» Nous souhaitons que ceci devienne un règlement.
En 2011, le gouvernement du Québec est en train de réviser la loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Lors de cette révision on suggère d’inclure, entre autres « la possibilité pour un conseil municipal de délimiter, dans des situations précises, des zones franches à l’intérieur desquelles aucune approbation référendaire ne serait requise ». Dans ce contexte, la CAP Jarry a soumis son mémoire: » Révision de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme – L’importance de l’implication citoyenne « . Nous y proposions de rendre la participation des citoyens décisionnelle: un impact pour leur action, voilà ce qui incite les citoyens à s’impliquer. Le gouvernement du parti libéral défait, la loi est morte au feuilleton.
En 2011, dans le cadre du 85e anniversaire de la création du parc Jarry, la CAP Jarry a décidé de donner la parole au parc! Elle a confié ce mandat à Audiotopie qui a créé un parcours audioguidé qui nous fait découvrir le parc sous un angle tout à fait original. Dans le ventre du parc Jarry: un parcours poétique avec la narration de Marcel Sabourin dont ont profité les citoyens, certains dans le cadre des Journées de la culture 2011. Cette audiobalade vous présente cinq lieux du parc. A faire en tout temps.
Pour les détails
En 2010, la CAP Jarry organise la plantation d’un orme dans le parc afin de souligner le 85e anniversaire de la fondation du parc Jarry. Cet arbre grandit peu à peu, à proximité des terrains de basketball.
En 2009, l’arrondissement propose la construction d’un bâtiment dans le parc afin d’agrandir le poste de police de quartier, le PDQ 31, qui occupe déjà une grande partie du chalet. La CAP Jarry canalise l’énergie des citoyens qui trouvent inacceptables de construire dans le parc pour abriter des services municipaux, même le service policier. Interventions aux réunions du conseil d’arrondissement, représentations aux consultations publiques, pétitions, rien ne convainc le conseil (il faut noter la dissension dans le conseil avec l’opposition au projet de Mme Elsie Lefebvre). C’est finalement un record retentissant de signatures au registre demandant un référendum sur le projet (44% des personnes habilité à voter) qui fait reculer notre conseil d’arrondissement: une victoire citoyenne qui dit non à la bétonisation du parc Jarry – puis la partie du chalet occupée par le PDQ31 a l’air de faire l’affaire, au final.
2009 est l’année des projets immobiliers dans le parc. Tennis Canada propose de construire un 2e étage du Stade Uniprix afin d’abriter 4 courts de tennis en terre battue. Cette construction nécessite une dérogation aux règlements car le bâtiment passe de 13 à 22 mètres, plus haut que les arbres! La CAP Jarry s’oppose à cette construction, entre autres, parce qu’il y a des alternatives beaucoup plus intéressantes pour l’installation de ces 4 nouveaux terrains et que ce 2e étage obturerait des vues patrimoniales qu’offre le parc Jarry sur le mont Royal. Malheureusement, malgré les efforts de la CAP Jarry et de plusieurs citoyens, les élus décident que le projet va de l’avant. Une consultation publique de l’OCPM, présidée par Mme Irène Cinq-Mars, produit un rapport trompeur et superficiel, confortant les élus dans leur position. Malgré les efforts de la CAP Jarry et de plusieurs citoyens, la construction va de l’avant. Nous perdons collectivement des vues magnifiques sur le mont Royal à partir du parc Jarry, dont probablement la seule vue sur les 3 sommets d’un endroit public du voisinage.
La CAP Jarry organise la Fête annuelle du parc Jarry de 2007 à 2011. Une journée durant laquelle des centaines de personnes sont venues célébrer la beauté du parc.
En mars 2007 et à l’hiver 2008, d’immenses panneaux publicitaires installés sur la rue Jarry longeant le parc du côté nord viennent abimer le panorama qu’offre le parc; veut-on transformer le parc en bord d’autoroute? La CAP Jarry se mobilise et les actions citoyennes libèrent le parc des panneaux. On n’ose pas imaginer l’allure qu’aurait pu avoir le parc maintenant si cette manière de faire s’était installée.
Dans le bulletin d’août 2007, François Touchette, président de la CAP Jarry à ce moment, écrivait: « Un tout dernier rajout que l’on verra cet automne sera la plantation de 56 frênes le long de la rue Jarry qui, dans ce secteur, a besoin d’être grandement revitalisée (…) Il est grandement temps que la ville-centre pense à rajeunir ses plantations d’arbres dans le parc Jarry en souhaitant que plus d’espèces d’ici y soient présentes (…). Je pense ici à l’aubépine ou cenellier, le pin gris et le pin blanc, le cerisier sauvage ou le merisier, le caryer, le noyer, le châtaignier, l’érable à sucre pour n’en citer que quelques-uns». Visionnaire, vous dites?
En 2006, la CAP Jarry en collaboration avec les Eco-quartiers Parc-Extension et Villeray et le Groupe C-Vert, s’attaque à l’herbe à poux dans le parc. En 2007, une trentaine de bénévoles s’affairent toute une matinée à arracher cette mauvaise herbe autour de l’aire de jeux des enfants où cette mauvaise herbe abonde. Cette année-là, l’initiative a valu à la CAP Jarry le « balai d’or » de la Ville de Montréal. En 2010, certificat honorifique de l’Association pulmonaire du Québec à l’appui, notre corvée a éliminé 20 kilos d’herbe à poux dans le parc, une des plus grosses récoltes au Québec! Durant les deux dernières années, sans dire que nous avons gagné la guerre, il faut se réjouir du fait que l’herbe à poux est beaucoup plus rare dans le parc Jarry. Ainsi plus besoin de mobiliser une corvée, les quelques plants se font arracher par des promeneurs vigilants. Un parc à l’air avec moins de pollen pour le grand bonheur de ceux qui y sont allergiques.
Le 16 mai 2006, le parc Jarry devenait, grâce à la CAP Jarry, en partenariat avec Communautique, Île sans Fil, les Petites Mains, les Jésuites et les Clercs de St-Viateur, une zone WiFi, le premier parc branché du Québec. Un parc intelligent des années avant le projet de ville intelligente!
Suite à ces événements, les usagers du parc Jarry réalisent premièrement qu’il existe un lobby important des différents groupes dans le parc. Tennis Canada veut toujours plus d’espace. Les ligues de baseball désirent plus de monticules. La ligue de soccer manque de terrains. La ligue de cricket rêve de son premier pitch. Deuxièmement, les utilisateurs du parc de manière libre ou auto-organisée n’ont pas de voix. Pas de ligue des pique-niqueurs, ni d’association de promeneurs, ni d’union des joggeurs. Ainsi, l’équilibre fragile entre les différentes utilisations du parc est constamment menacé. Ainsi naît en 2004 la Coalition des amis du parc Jarry, qui se veut la voix des citoyens qui fréquentent le parc Jarry de manière libre, ludique et qui désirent que le parc se développe comme un espace vert, accessible, dédié à la détente et aux loisirs extérieurs.
En 2004, Tennis Canada se sent à l’étroit dans l’espace du parc qu’il occupe. Il voudrait déménager la piscine près du boul. Saint-Laurent, éliminer le parc à chiens et étendre son emprise sur ce secteur. Les élus du moment voient d’un assez bon oeil le projet. Mais pas les citoyens qui utilisent le parc! Il y a mobilisation citoyenne et deux consultations publiques plus tard, Tennis Canada réaménage ses espaces «sans un pouce de plus» comme l’a noté Anie Samson, la mairesse de l’arrondissement à cette époque – mais quand même, en faisant déplacer le sentier de l’anneau central de 12 mètres vers le centre du parc, malgré un avis défavorable de l’Office de consultation publique de Montréal. Avec la densification des alentours du parc que l’on connaît maintenant, on peut affirmer que les citoyens ont réellement été visionnaires en préservant cet espace vert si précieux.